Pratique du saut quantique

Vous aimeriez bien changer de futur... Mais est-ce possible ? Changer de futur, qu’est-ce que ça recouvre exactement ? Ca n’est pas simplement faire un choix parmi plusieurs options qui se présentent ou souhaiter que quelque chose de nouveau s’inscrive dans le cours de votre vie pour la rendre plus agréable (acquérir un objet, vivre dans une maison plus confortable, etc..) . Pour ces projets-là voyez plutôt au rayon « loi de l’attraction ».

 

Changer de futur c’est faire une bifurcation. C’est prendre une tangente d’au moins 60 ° sur sa ligne de vie. C’est en devenir vraiment l’auteur.

Et pour changer de futur il va falloir entrer dans le monde quantique.

On parle beaucoup du quantique, de plus en plus... 

Pour aller au-delà des définitions scientifiques et spirituelles couramment répandues, je dirai que le quantique c'est la nouvelle croyance, la nouvelle forme que l'on donne à la conscience divine. Depuis la relation qu'a eu l'humanité avec les dieux anciens, nous avons progressé. C'est la première fois qu'il est donné à l'homme la possibilité d'entrer dans le laboratoire divin (le champ quantique, le champ des possibles) et y mener ses petites expériences. Le quantique c'est la version "open source" du divin.

Cependant, pour devenir des apprentis-dieu il va falloir lâcher quelques petites certitudes, dépasser les acquis du mental (qui sont les limites de l'humain) et intégrer quelques postulats :

 

1 - Le temps n’existe pas. Depuis Einstein nous savons que le temps n’existe pas, enfin plutôt que le déroulement du temps n’existe pas et tous les scientifiques sont d’accord là-dessus même si le monde continue à fonctionner comme si personne n’était au courant de rien.


Le passé, le présent et le futur sont déjà réalisés, ils sont Un et fonctionnent en même temps. Toutes les options sont des potentiels déjà présents, déjà réalisés, qui ne s’actualisent que lorsqu’on les vit.

 

Si vous ne choisissez pas consciemment un futur potentiel parmi les autres, c’est le futur causal qui va s’actualiser, c’est-à-dire celui qui vient en droite ligne, logiquement, du passé.


2 - La conception que nous avons de la matière, de la réalité perçue, sont des illusions. Par contre tout est vivant : la réalité perçue est une expression de la Conscience filtrée par nous, c’est-à-dire filtrée par ce que nous sommes et nos limitations. Donc, si nous modifions ou que nous enlevons le filtre, nous modifions la réalité que nous pouvons percevoir.. et par conséquent la réalité qui "est"...

3 - La réalité que l’on perçoit, voit, ressent, n’est qu’une infime partie de ce qui est. Il y a une infinité de paramètres inconnus qui jouent autour de la réalité perçue, qui la traversent, qui la transcendent. Si on ne les convoque pas, la réalité sera standardisée, elle se tiendra sagement dans les limites du connu, des lois de la physique et de la multitude de croyances que l’on porte en soi. Par contre, si on mobilise ces paramètres inconnus, tout devient possible. Ce qui fait découler le 4ème point :

4 - La matière est élastique. La matière prend la forme de ce que l’on est, de ce que l’on croit. Alors autant voir grand, voir en notre faveur…


5 - L’Esprit est bienveillant. L'Esprit c'est la conscience : la CONSCIENCE. C'est dans cet océan de Conscience infinie que baignent chacune des plus infimes particules de matière/énergie qui nous composent et qui composent notre réalité perçue. Cette Conscience est absolue, c'est-à-dire qu'elle est en totale présence à ces/ses infimes particules de matière/énergie puisqu'elle leur a donné naissance. Ces/ses particules font partie d'elle, elle ne peut les regarder qu'avec bienveillance.

Quand peut-on changer de futur ?

On peut éprouver le besoin de changer de futur quand on est acculé contre le mur, quand le futur que l’on pressent ne convient plus, ou quand on est au bout du bout, quand on est touché par le désespoir, l’urgence, la peur absolue, quand on est usé par des situations négatives répétitives, bref quand on a accumulé une grosse charge émotionnelle. La transformation de cette grosse charge émotionnelle va aider à faire le saut.

 

Mais attention, le timing est très précis, il faut le faire juste avant que le futur causal en question ne commence (celui auquel vous ne pouvez pas, théoriquement, échapper), avant que le couperet ne tombe.

 

Après ce sera beaucoup plus difficile parce que le mental aura entendu le verdict : il vous faudra encore plus de volonté, de détermination et de confiance en votre pouvoir intérieur car il sera alors nécessaire de changer non seulement le futur… mais aussi le passé…

Reprenez votre pouvoir intérieur

Commencez par arrêter de croire que vous êtes un petit fétu de paille ballotté par le grand fleuve de la vie. Aussi insignifiant que vous puissiez paraître par rapport à l’immensité de l’univers, vous avez néanmoins droit au choix (au libre-arbitre).

  

Refusez le futur causal

Refuser le futur causal qui commence à se proposer, sans le juger. Ce n'est pas fuir "ce qui est" mais refuser une projection de "ce que vous croyez", c'est faire un choix différent.

 

Traquez l’incertitude

Lorsqu'on se sent acculé, que l'on a l'impression qu'il n'y a plus de solutions, qu'on est piégé, que rien ni personne ne pourra nous permettre de sortir de là, on a tendance à s'y enfermer avec beaucoup d'émotionnel. Souvent, on s'accroche avec colère à la situation négative et on rejette ceux qui veulent relativiser la situation. La première chose à faire est d’entrebâiller une porte dans son esprit pour laisser passer un peu "d'air nouveau". Pour cela, on va commencer par accepter qu'une solution peut être trouvée, même si on ne la connaît pas encore et qu'il nous semble impossible qu'elle puisse exister. Cela va permettre à la solution de venir jusqu'à nous, et si elle n'existe pas, effectivement, qu'elle puisse se créer (la matière est élastique). Cela va aussi commencer à désinvestir ce futur qui ne vous convient pas. Ensuite attaquez-vous au poids du « symptôme » que vous constatez dans le présent. Dans le verdict qui est posé devant vous (le futur causal), traquez la plus petite incertitude et relativiser les certitudes.

L’incertitude, c’est la brèche dans laquelle vous allez pouvoir vous engouffrer  (Est-ce que, par exemple, cet « expert » qui a décrété cet avenir funeste est vraiment compétent ?, est-ce qu’il ne s’est pas trompé ?, est-ce qu'il avait tous les éléments ? est ce que c’est le meilleur ? etc… Un expert peut en chasser un autre.)

Imaginez

Sortez du présent et imaginez brièvement et sans émotion différents futurs qui pourraient potentiellement se produire. Nous appellerons « projet » ce futur qui vous convient, celui que vous choisissez parmi les futurs potentiels. 

 

A quelles valeurs devrai-je m'attacher dorénavant ? Quelle(s) partie(s) de moi, vitales mais oubliées, amoindries, réduite au silence, devrais-je extraire de leur gangue ? Quel(s) rêve(s) pourrais-je enfin mettre en avant, porter haut et fort, assumer et construire ?

Ne pas vouloir : choisir

 

Ce projet, ce n’est pas ce que vous avez envie, ce que vous souhaitez, ce que vous voulez, ce que vous désirez ou encore ce en quoi vous avez de l’espoir.

 

J’ai longtemps cru, sans résultats, que vouloir très fort quelque chose ou croire très fort que quelque chose allait arriver était suffisant pour le faire advenir. Mais ce n’est pas là que ça se joue : c’est un choix, mais pas un choix de l’égo. Il ne s’agit pas de manifester sa volonté –on resterait dans le mental :

 

C’est un choix de conscience.

Un choix de conscience n’est pas un choix de désir, d’envie, de paraître, de peur (bien que la peur puisse vous secouer pour vous amener à faire un choix de conscience). Il ne servirait à rien de mobiliser toute votre énergie seulement pour le fun, il vaut mieux qu’il y aie un enjeu important.

 

Un choix de conscience nécessite de s’aligner totalement sur ce que vous êtes (vos capacités, vos compétences, votre expérience, votre être profond, votre mission de vie, ce qui vous pousse, vous soutient, vous fait rêver). Pour vous aider à faire ce choix de conscience vous pouvez vous poser ces deux questions :

- De quoi cela va-t-il me guérir ?

- Qui suis-je ?

Les réponses vous permettront de replacer votre changement de futur dans le cadre de votre évolution et cela lui donnera plus de poids.

 

Par contre, vous aurez à exercer votre volonté sur vous-même pour ne pas vous décourager, pour ne pas laisser tomber, rester dans l’effort, la constance, reprendre confiance en vous.

 

Lâchez votre "petit moi"

Observez vos pensées, vos émotions : Tant que vous êtes dans le manque de confiance, le doute, la peur, la tristesse, la déprime, la colère, la limitation, etc.. vous êtes seul(e) au monde, gainé à l'intérieur de votre petit moi. C'est l'égo qui "est", et il n'a aucun pouvoir.

 

 

Pour passer à travers le miroir, retrouvez la confiance.

C’est ce territoire qui est au-delà du mental qu’il faut atteindre. Il est là, juste là, à un milliardième de millimètre de vous. On peut l’atteindre quand on entre en état de méditation, quand on fait les choses au hasard ou qu’on accepte de rejeter les illusions, les limitations communément admises. Une fois que vous avez lâché les limitations vous n’êtes pas dans le « rien », vous êtes dans quelque chose de plus vaste, et ce quelque chose est indéniablement bienveillant.

Connectez-vous

Revenez à la joie, la sérénité, la confiance, la sagesse, l’amour, la compassion. Vous êtes alors porté, soutenu, connecté au "Grand Tout".

 

Vous vous installez à un niveau supérieur de l’être, votre esprit est connecté, en état de méditation, de prière : c’est dans cet espace-là que vous allez implanter la petite graine : votre « projet ».

 

Un seul futur

Une fois que vous aurez choisi votre futur et pour qu'il aie toute l'énergie dont il a besoin, nous n'allez nourrir qu'un seul futur, sans changer des détails. Observez également vos pensées et traquez les autres futurs qui pourraient coexister (un futur de secours : un futur "raisonnable" ou un futur de confort par exemple).

Formez une intention

Muni de votre choix de conscience, il vous faut encore passer à la case « intention », c’est-à-dire permettre à votre choix de prendre tout l’espace dans votre être et dans votre monde extérieur.

 

Votre intention c’est la pensée que vous allez nourrir avec constance : ce que vous savez, vous savez que cela est, déjà, c’est une conviction absolue, et il n’y a pas d’autres options que cette option-là.

 

Mais ce n’est pas tout : si vous ne liez pas l’esprit avec la matière, votre choix restera un beau rêve. Posez des actes, des actes de foi, qui vont dans le sens de la réalisation de votre but. C’est indispensable, nous sommes des êtres incarnés, pas de purs esprits, la matière doit être aussi informée et mise en mouvement.

Visualisez, visualisez, visualisez

Là nous entrons pendant quelques temps dans le schéma classique.

 

Vous allez visualiser pour amener à l’existence votre projet.  Je n’approfondirai pas ce paragraphe parce que maintenant tout le monde connaît la visualisation.

 

Cependant il est important de visualiser au présent (mais pas au présent où vous vous trouvez en ce moment mais le présent qui est dans votre futur puisqu’ils sont superposés) c’est-à-dire que vous vivez par la pensée dans ce futur qui est déjà réalisé (il n’est plus potentiel : il est) et vous le constatez tout simplement.

 

Vous ne projetez pas un souhait dans le futur, -ce n’est pas un souhait, puisqu’il est déjà réalisé- vous constatez simplement ce qui est dans le futur - mais au présent ! (puisque le déroulement du temps n'existe pas).

 

N’oubliez pas d’y mettre bien sûr l’émotion positive qui va avec et de dire que c’est bien, que c’est très bien et de remercier (gratitude).

 

L'important c'est que vous sortiez de votre visualisation et que vous viviez dorénavant comme la personne dont le projet est réalisé.

 

Vous croyez peut-être en avoir fini ?  Qu'il n'y a plus qu'à lâcher prise ?

 

Vous avez maintenant parcouru la première étape de votre saut quantique et vous avez la conscience tranquille, vous croyez que vous pouvez lâcher prise. Mais c'est compter sans votre mental et votre émotionnel qui vont reprendre la main à la première occasion. En fait, vous n’avez fait que la moitié du chemin... car c'est maintenant que commence la transformation, votre transformation...

 

C'est le moment de commencer la transformation de votre cerveau en "cerveau quantique" en repoussant les limites que vous aviez acceptées jusqu'à présent .

La parole d'autorité

Commencez par renforcer votre intention, en utilisant la parole d'autorité. C’est un exercice assez difficile parce qu’on a tellement l’habitude de ne pas donner de poids aux mots ! Que les mots que l’on prononce puissent agir, cela peut sembler improbable. Et pourtant, c’est vieux comme le monde, souvenez-vous « Dieu dit ‘Que la lumière soit !’ Et la lumière fut »…

 

La parole d’autorité doit être projetée à la fois du cœur, de la gorge et du 3ème œil. Elle contient à la fois l’intention, la visualisation acceptée de chaque mot et du résultat. C’est une parole de confiance absolue, la constatation d’un fait absolu qui existe déjà dans une temporalité qui englobe le passé, le présent et le futur (rappelez-vous que le temps ne se déroule pas  et que le passé, présent et futur existent en même temps).

 

« Nommer c’est faire sortir de la confusion, de la non-existence » ce n’est pas une parole qui exprime mais qui dit ce qui est, c’est le Dieu créateur en vous en action.

Libérez votre esprit

Nous arrivons maintenant au moment le plus important, la clé sans laquelle vous ne pourrez ouvrir la porte de votre futur.

 

Notre esprit contient un mécanisme autobloquant : le mental. Le mental, c’est le réservoir à limitations. Pour changer le futur il faudra le dissoudre ou l’exploser, selon votre tempérament. Même si vous avez fait votre choix en dehors du mental, il reste présent en vous et garde les limites de la réalité perçue (un peu comme le personnage Mr Smith dans le film Matrix) et il se battra bec et ongles pour garder sa suprématie.

Pour libérer votre esprit, soyez prêt(e)s à revenir sur toutes, vraiment toutes :

 

     - Les limitations qui découlent des lois de la physique. N’oubliez pas que ce sont des limites gardées par des experts patentés – à l'esprit entièrement scientifique - à l’instant T de l’évolution de l’homme.

      Elles sont amenées à être modifiées dans un futur plus ou moins proche (rappelez-vous le choc de la relativité d’Einstein et de la physique quantique). Les lois de la physique ne sont pas coulées dans le marbre de l’univers, ce sont des croyances. Ne sautez pas pour autant du 10ème étage pour voir si votre esprit est assez fort pour braver les limites de la pesanteur, cela demande une maîtrise absolue que vous n’avez pas, et moi non plus. Par contre, si vous tombez accidentellement du 10ème étage, c’est le moment d’essayer de changer de futur !

 

- Les limitations qui découlent de vos croyances, qu’elles soient placées dans les limites du mental, dans le communément admis, ou qu’elles soient plus originales, voire ésotériques ou spirituelles.

 

Soyez prêt(e)s à laisser tomber ce que vous savez ou croyez savoir sur, par exemple, Dieu, les anges, Jésus, Bouddha, Allah et tous les autres, les extraterrestres (les bons et les mauvais), les chakras, l’énergétique, ce qu’a dit vot’maître, la science…

 

Quittez les savoirs, papillonnez parmi les bribes de connaissance que vous allez croiser, sans les retenir, sans les couler dans le marbre à votre tour.

Les limitations qui découlent de l’intervention des experts. Vous avez besoin d’être soutenu dans votre projet. Évitez au maximum tous les gens qui, doctement, vont vous expliquer que ce n’est pas possible, que c’est prouvé. Allez plutôt à la recherche de ce qui va dans votre sens pour affermir votre pensée. Et restez ferme dans votre décision. Après chaque moment de doute affirmez à voix haute avec la parole d'autorité que telle chose (votre projet) est.

 

     - Les limitations qui découlent de votre expérience : « c’est toujours comme ça… » : C’est justement le moment de changer !

 

    - Les limitations qui découlent de l’image que vous croyez savoir de vous : « Vous n’êtes pas assez… » « Vous êtes trop… », « Vous n’avez pas de chance… ». Pourquoi ne seriez-vous pas l’exception, la singularité ? C’est l’idée qui est dans votre esprit que vous devez changer. N’essayez pas de changer la matière, changez juste votre pensée. « Je ne pourrai jamais… » Mais si, vous pouvez !

 

    - Les limitations qui découlent de la réalité perçue. Changez le sens de ce que vous percevez de la réalité : de nombreuses causes produisent les mêmes effets.

- Les limitations mises en place à cause de vos connaissances (scientifiques, énergétiques ou autres) – qui sont des croyances – retournez à ce paragraphe.

 

        - Les limitations qui découlent de la pensée la plus raisonnable. En attendant que le futur que vous avez choisi se réalise, le temps va jouer contre vous : entre faire un choix quand on est gonflé à bloc et le maintenir dans le temps, il y a une longue traversée du désert. Le doute peut s’insinuer puis prendre place sournoisement.

 

    Certes, vous refusez catégoriquement le futur inacceptable qui pourrait prendre place mais de là à vous lancez dans la création du miracle… Alors, au pire, vous accepteriez une version light du futur causal, il a plus de chance d’arriver, c’est plus raisonnable… et cela devient votre pensée la plus forte et donc celle qui va se réaliser. Dommage ! tant qu’à faire un miracle, pourquoi en faire seulement un petit ?

Le point de basculement

C’est parti ! Vous êtes maintenant en route pour le futur que vous avez choisi… mais ce n’est pas encore fait. Vous allez recevoir pendant un temps des signes des deux futurs en même temps, comme s’ils allaient se réaliser tous les deux (et si vous êtes du genre à recevoir des messages, vous en recevrez aussi des deux futurs potentiels).

Ne vous laissez pas déstabiliser parce que vous recevez aussi des signes du futur causal. C’est comme lorsque vous quittez l’autoroute en prenant une de ses bretelles, vous entendez encore les bruits des voitures qui roulent sur l’autoroute pendant quelques instants. Mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps, sinon c’est que vous roulez parallèlement à l’autoroute, et ça, ce n’est pas bon.

 

Vous commencez à recevoir uniquement des signes de votre futur projet, vous êtes donc sur la bonne voie, vous avez bifurqué. Ce n’est pas le moment de s’endormir. C’est un moment de vigilance absolu, à ne pas quitter des yeux comme de l’huile sur le feu : Un moment d’inattention et le causal reprend la main.

 

Si les bruits de l’autoroute s’estompent et que des manifestations concrètes de votre projet se présentent franchement, gardez encore votre attention en éveil jusqu’à ce que votre projet s’installe définitivement.

 

Si par contre  des options plus acceptables, mais découlant du futur causal, commencent à vous être proposées, c’est que vous êtes sur une bretelle entrante de l’autoroute que vous venez de quitter. Ne vous laissez pas attirer par ces sirènes, elles vont vous dévorer. Bientôt une option inacceptable va apparaître, inacceptable pour deux raisons : Elle est pire que celle du futur causal et elle génère de la peur, donc de l’émotion.. De fait, vous allez y revenir souvent et donc la nourrir… et elle deviendra celle qui va se réaliser.

Que faire ? 

Stoppez net et le plus vite possible. Revenez en vous-même à un espace calme et sans émotion, connectez-vous à cet espace d’infini au-delà du mental qui transcende, traverse et modifie la réalité observée et émettez un « NON !» ferme et définitif, sans émotion. Puis réimplantez votre projet avec une émotion de joie et de légèreté. Si ça revient, recommencez jusqu’à ce que votre pensée passe à autre chose.

 

Allez, un dernier piège

Vous avez bousculé les barrières de vos croyances, vous savez maintenant que « cela » est possible, vous êtes sur la bonne route,  et là, une pensée perfide vous traverse : est-ce vraiment ce que je veux ? Aïe ! vous ne vous y attendiez pas à celle-là ! Avez-vous mal choisi votre futur ? C’est le moment de faire un petit travail sur soi !

 

Des questions ?

 

       - Et si quelqu’un veut très fortement l’inverse de ce que je veux ? C’est la pensée la plus claire, la plus forte, la plus constante qui se réalisera. Si vous avez un projet et que l’autre se contente de simplement suivre le futur causal, vous avez plus de chance de voir votre projet se réaliser. A moins qu’il s’agisse d’un acharné du futur causal, d’un expert (et dont l’expertise va ébranler vos convictions).

 

         - Peut-on changer le futur de quelqu’un d’autre ? Selon mon expérience, oui. C‘est possible si cette personne fait partie de votre monde – et donc de vous ! A condition, bien sûr, que la personne soit d’accord pour désinvestir le mauvais futur. C’est même plus facile parce que vous aurez moins d’émotions bloquantes à dépasser et en travaillant à deux vous aurez plus de force. Par contre, évitez absolument d’inclure d’autres personnes dans votre propre changement de futur (par ex : je veux qu’il m’aime et qu’il reste avec moi), respectez le libre arbitre de chacun. Ne vous condamnez pas pour autant à la solitude, choisissez le futur de l’amour joyeux et épanouissant..

Finalement, qu’allez-vous obtenir ?

Si vous avez fait un vrai choix de conscience, que vous avez véritablement envoyé balader vos croyances et vos limitations, que vous n’avez entretenu qu’un seul futur, que vous avez soutenu votre projet contre experts et marées, vous allez obtenir exactement ce que vous avez choisi.

 

Autrement, vous obtiendrez exactement ce à quoi vous vous attendiez vraiment, au fond de vous. Dommage, à votre prochaine tentative vous veillerez à avoir plus de foi !

Votre projet Est. Whaoo !

Vous avez pris de court la réalité perçue, elle va vous faire une pirouette mémorable, à l’arrache, vous trouver une raison abracadabrante comme quoi ce futur causal, qui était certain de chez certain, ne se réalisera pas ou bien quelqu’un, sorti de nulle part, va être le petit grain de sable qui va enrayer la machine.

Respirez, c’est fait.

 

Ce qui est le plus important c'est que les limitations que vous avez réussi à dépasser cette fois-ci sont les nouvelles limites de votre mental et vous allez pouvoir vous appuyer dessus la prochaine fois que vous allez vouloir agir de façon quantique. Votre cerveau a commencé à se transformer...

Et après ?

Une fois que vous avez réussi à changer de futur, qu’il s’est définitivement installé, vous pourriez vous dire - parce que vous aimez bien vous gâcher la vie - « oui… mais… C’est peut-être comme ça que ça devait être de toutes les manières… peut-être que je n’étais pas malade (ou autre), … est-ce que, vraiment, on peut changer de futur ?, est-ce que je peux vraiment, moi, changer mon futur ? ».

 

Eh bien, là aussi, c’est un choix de futur. Quel futur allez-vous choisir ? Celui où le futur peut être changé ? Celui où vous pouvez changer le futur ?

 

C’est comme vous voulez, ne l’oubliez pas, la matière est élastique – et l’Esprit est bienveillant…

 

Florence Fabrègue

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Commentaires: 2
  • #1

    Benedicte Mosser (lundi, 19 novembre 2018 12:00)

    Juste whaou ���

  • #2

    Pauline ARRY (samedi, 16 mars 2019 17:19)

    Merci pour cet article très inspirant !